Fin de vie

Poème extrait du recueil Bucoliques (EHJ / 2014)
Ses bras de supplicié étendus vers les cieux
Semblaient dire: « Mais pourquoi, qu’ai-je donc pu faire
Pour me retrouver là, devant mes congénères ? »
Car debout, tout autour, aucun d’eux n’avait d’yeux
Pour lui qui maintenant gisait sur cette terre.
Etait-il donc trop haut, malade ou bien trop vieux ?
Faisait-il trop d’ombre, ou gênait-il la vue ?
Il attendait la mort, la fin de l’agonie.
Ses racines mises à nu sous un pâle soleil,
Le grand chêne couché voyait autour de lui
Les monticules de terre, qui encore la veille,
Lui offraient couverture et réchauffaient sa vie.
Encore.un poème d’une grande élégance, je crois bien que c est votre marque de fabrique